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Né en 1984 dans le sud-est Français, Thomas a grandi en se nourrissant de diverses influences telles que Tadao Ando, Enki Bilal ou encore David Fincher. Il découvre la photographie à l’âge de 13 ans avec le vieux Konica de son Grand-père et s’amuse très vite à tirer le portrait de ses proches et immortaliser le monde qui l’entoure sur sa planche de skateboard.
C’est à l’Age de 22 ans, qu’il décide de devenir photographe après avoir accompagné un portraitiste au festival de Cannes. Et c'est en assistant Nicolas Guérin pendant les 2 années qui suivent, qu’il apprit son métier. Après 15 ans comme photographe de mode et portraitiste, pour différentes marques et magazines, il mets aujourd'hui tout son coeur et son énergie à la réalisation de travaux de plus en plus personnels.
"Justine est ma coéquipière, on fait équipe depuis déjà 7 ans et plus le temps passe plus nous nous complétons. Quand nous travaillons ensemble c'est une écriture à quatre mains. "
1. Les lignes sont franches
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2. Les teintes légèrement poudrées
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3. Le charme d'un chic suranné
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INTERVIEW
THOMAS LAVELLE - JUSTINE NIKOLAIEV
Photographe : THOMAS LAVELLE
Justine, Thomas, quel est votre processus créatif ?
Le voyage ! Nous sommes tous les deux dans un bain créatif tout au long de l’année avec nos métiers respectifs. Alors la première chose à faire, est de sortir de notre quotidien ! On recherche des lieux vides et calmes en opposition avec le brouhaha parisien. Cela nous aide à nous retrouver, nous vider la tête pour atteindre notre état contemplatif. À partir de là, c’est un peu une chasse aux trésors. On cherche des lieux qui nous touchent, une lumière, un paysage, une ambiance. On est devenu imbattable sur google earth. Cela nous permet de repérer certains endroits qui ont attirés notre curiosité. On étudie le terrain, comment y accéder, comment la lumière va tourner et à quel moment elle sera idéale pour un portrait ou un plan large. Ensuite, on commence à faire des choix de stylisme, de focal, on essaie de trouver ce qu’on a envie d’exprimer. Lorsque toutes les conditions sont réunies, que nous sommes au bon endroit, au bon moment il ne reste plus qu’à presser le déclencheur. Nos projets personnels sont shootés sur film, donc aucun moyen de savoir si nous avons bien l’image, mais ce moment en soit nous a déjà comblé. Ce sont souvent des moments chargés en émotions, c’est définitivement pour nous « un mode de vie. »
Justine, Thomas comment définiriez-vous votre relation créative et productive ? Thomas, diriez-vous que Justine est votre Muse ?
C’est bien plus que ça, Justine est ma coéquipière, on fait équipe depuis déjà 7 ans et plus le temps passe plus nous nous complétons. Quand nous travaillons ensemble c’est une écriture à quatre mains.
Justine, vous représentez Maison Close depuis longtemps, comment définiriez-vous Maison Close ?
J’ai commencé à travailler pour Maison Close il y a environ 8 ans. J’ai donc eu la chance de découvrir de nombreuses collections, et de créer une vraie relation de confiance avec Nicolas. Il a eu la générosité de me montrer certains de ces dessins, avant même la conception de ces pièces et de me raconter l’histoire qui découlait de chacune de ces inspirations. J’ai donc eu l’occasion de comprendre sa vision, à la fois de l’apprivoiser et de l’interpréter de la façon la plus juste possible. J’ai beaucoup appris en collaborant avec eux, j’ai grandi en tant que mannequin mais aussi en tant que femme. Quand je porte des produits Maison Close c’est tout d’abord pour moi ! Je me sens « puissante », prête à en découdre, j’ai confiance en moi. Pour chaque humeur et envie, je trouve les pièces qui correspondent. Je suis touchée par l’esthétisme, entre élégance et érotisme. Maison Close habille les femmes, sans les déguiser !
Justine, Thomas, Maison Close a t’il eut un impact sur votre processus créatif ? Justine, Thomas, quel est votre rapport créatif avec Maison Close ?
Thomas et moi partageons un projet depuis bientôt 6 ans, que l’on a appelé « ARCADIA ». C’est un projet shooté à l’argentique, que nous chérissons car c’est pour nous un refuge artistique. Il nous permet de nous exprimer loin de l’influence de notre quotidien et nos métiers respectifs. Lorsqu’on shoote ensemble, on ne veut surtout pas que le stylisme vienne détourner le sens de l’image. On recherche généralement de l’intemporel, du minimal. Des pièces qui nous inspirent et nous aident à servir notre propos ! Et c’est donc naturellement vers Maison Close que nous nous sommes tournés. La collection « Corps à Corps », le soutien-gorge triangle « Pure tentation », ou encore la collection « La Femme Amazone » font partie de nos grands classiques.
Thomas, film ou numérique ?
Le numérique offre un confort de travail incroyable, alors quand il s’agit de produire en équipe avec un cahier des charges et un client, le numérique gagne haut la main. Cependant lorsqu’il s’agit de mes travaux personnels je suis éperdument amoureux du film. Le processus chimique, la qualité incomparable des vieilles optiques, la lenteur du processus et l’engagement qu’il demande.
Justine, Thomas, vous avez de plus en plus de projets personnels artistiques, quel est votre objectif ? Quels sont projets vos projets à venir ?
On commence à peine à mettre bout à bout nos 6 années de travaux sur ARCADIA. C’est un travail qui prend du temps, il faut trier les négatifs, les sélectionner, scanner, éditer. Notre objectif serait de sortir une première édition dans les deux années à venir. Cela nous tient vraiment à cœur ! La photographie est faite pour être vue sur papier !
